Nous mentons quand nous avons l’intention délibérée et consciente de cacher quelque chose à l’autre ou à soi même, que ce soit pour des raisons malveillantes ou bienveillantes. Le mensonge dépossède la personne à qui l’on ment de son libre arbitre.
L’inauthenticité est différente du mensonge, et n’est ni son opposé ni son contraire. L’inauthenticité est une question de manque d’éveil et de conscience. L’inauthenticité est un état, alors que le mensonge est une action qui découle de cet état.
La sincérité est une façon d’éviter de dire toute la vérité, tout en paraissant la dire. La sincérité est un mensonge maquillé en vérité. La sincérité dérive du fait qu’elle est localisée dans le contexte de l’ego. L’état même du contexte de l’ego est inauthentique : donc la sincérité c’est tout simplement donner l’apparence de dire la vérité dans une condition d’inauthenticité. Si le mensonge est le refus de toute communication, la sincérité est le …
La démarche d’une recherche d’authenticité suppose une réflexion de l’individu sur lui-même. L’authenticité apparaît ainsi comme une condition sine qua non de la liberté ontologique.
Nous n’écoutons pas ! Nous écoutons nos commentaires intérieurs à propos de ce que disent les autres, et nous n’écoutons pas ce qui est dit. La communication n’est possible que lors d’une écoute sans filtre. Elle permet ainsi des moments où la distance entre nous et l’autre s’évanouit, et où nous sommes vraiment ensemble. « Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un… C’est lui dire, non pas avec …
Si nous ne faisons pas la différence entre les faits et nos interprétations de ces mêmes faits, nous sommes en manque de conscience. Nous ne pouvons alors produire les résultats voulus. Il est difficile d’éviter d’interpréter, mais en être conscient permet de ne pas s’emprisonner dans la certitude d’avoir raison. « Ce ne sont pas les évènements de leur vie qui troublent les humains, mais les idées qu’ils s’en font. » Épictète
Par définition une victime n’a aucun pouvoir. Il y a des avantages énormes à être une victime : on en retire de l’autre beaucoup d’empathie, on évite d’agir, on polarise toute l’attention sur nous, nous n’avons pas à faire l’effort d’affronter et de traverser nos peurs et de générer notre courage, nous ne prenons pas de risques. C’est confortable ! Si nous sommes la victime des choses qui ne marchent pas, alors nous ne pouvons …
Toute idée ne peut s’exprimer que par le langage. Si nous utilisons le langage de description, qui par définition décrit quelque chose qui est déjà présent, nous sommes soumis au passé et limités. Si nous créons à partir de rien, alors tout est possible. « Les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne. » St Exupéry
Faire des racontars, se plaindre et attaquer les autres est un jeu qui remonte aux premières sociétés humaines. Les anthropologues expliquent que cela permet aux membres d’une société de se sentir un peu plus intéressants, un peu plus intelligents et presque forts. Dans le système ontologique de survie, nous nous en servons pour éviter d’être responsables.
La définition de la moralité est : « conformité (de quelque chose) aux règles de conduite et aux valeurs d’une morale » et la morale est « un ensemble de règles de conduite et de mœurs considérées comme bonnes et devant être appliquées en société. En philosophie, c’est le principe du bien et du mal. » La moralité juge les êtres au lieu de juger de leurs actions. La définition de l’intégrité est : « état de ce qui …